Le samedi, c’est « Challenge » pour rallier Paris à Roubaix

Déclinaison populaire du Paris-Roubaix professionnel, le Paris – Roubaix Challenge fêtait samedi sa neuvième édition. Avec 7 500 participants, venus de toute la France, mais également de toute l’Europe, à moins que ce ne soit des cinq continents, la cyclosportive chère à ASO a une nouvelle fois battu tous les records. De participation, mais également d’engouement et de notoriété. Et à travers cette première mise en bouche sportive du week-end, c’est aussi Roubaix qui rayonne !

Réunis par la même passion du vélo, mais aussi de la légende, tous n’ont finalement qu’un but : approcher d’un peu plus près les pavés qui font, le lendemain, le spectacle en Mondovision et technicolor. Avec une vitesse autrement plus rapide que celle d’un cyclotouriste ! Mais on ne manque pas de s’identifier aux Sagan, Van Avermaet, Degenkolb, Petit, Démare ou Stybar. A moins que ce ne soit aux Boonen, Museeuw, Merckx, Moser, Duclos-Lassalle ou Madiot, des contemporains maintenant un peu plus âgés….

Après tout, qu’importe ! Sur 70, 145 ou 172 km, chacun avait une bonne raison de se tailler sa propre légende sur mesure… En fonction de sa forme et surtout de sa force du moment. Les plus assidus s’étaient essayés, une semaine plus tôt, au « Ronde », entendez : le Tour des Flandres, mais la classique flamande, même percluse de « bergs » – les monts dans la langue Outre-Quiévrain – n’a certainement pas le lustre de sa voisine, de l’autre côté de la frontière. Soyons chauvins !

Autant dire que ce peloton qui s’est étalé durant toute la journée sur les pavés, s’est véritablement régalé. Parce que, d’abord, il faisait sec. Et à l’arrivée du parc des sports, à proximité d’un vélodrome qui renaît chaque année – à pareille époque – de ses cendres, tout était prêt pour accueillir comme il se doit ces sportifs bigrement courageux.

Par ce beau soleil, encore que la température (dix-douze degrés environ) était un tantinet frisquette, les « cyclos » ont trouvé matière à se poser un long moment dans les parages du parc des sports ou dans l’enceinte même du vélodrome. Le but était, bien entendu, d’immortaliser l’instant sur la ligne d’arrivée et de recevoir, sitôt le final, la médaille commémorative du cru 2019. Un souvenir que beaucoup collectionnent, comme d’autres collectionnent les pavés…

Didier PARSY

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