Que le souvenir de Richard Bergin, le « second papa » de l’ARL, reste intact…

Des amis, beaucoup d’amis, des proches et des moins proches, mais aussi tant et plus de parents, suivis par leurs progénitures, auxquels s’était joint un large panel d’élus.

La piscine Danièle-et-Fantine Lesaffre maintenant sur de bons rails, ses atours ont aussi été mis sur orbite. Depuis peu, les membres de l’Association roubaisienne de Lutte (ARL) ont retrouvé des installations tranchant singulièrement avec celles d’antan, définitivement rangées au placard des glorieux souvenirs…

Mais les lutteurs, pas plus que les Roubaisiens, n’oublieront le gentil visage de celui qui, depuis le 8 décembre 2011, présidait aux destinées du club. Mais le 7 novembre 2018, Richard BERGIN, outre à ses proches, manque terriblement à un club presque devenu orphelin, pour ne pas dire exsangue. Combatif à souhait, Richard perdait ainsi le dernier combat de son honorable carrière de lutteur. Définitivement.

La nouveauté de « Lesaffre » imposait donc que l’ARL fût dotée d’un matériel totalement neuf. Les sombres coursives à l’odeur prégnante de sueur ont ainsi fait place à la clarté de salles ultra-fonctionnelles et totalement rafraîchies. Un lieu que le brave Richard BERGIN n’aurait absolument renié, mais avec lequel ses successeurs ont fortement l’intention de rebondir.

Nathalie BERGIN, la veuve de Richard, a donc bien l’intention d’emmener tout son petit monde, à nouveau vers les sommets. Et si l’émotion était immense lors du dévoilement de la plaque dédiée à son défunt époux, d’autres membres se chargèrent de marteler que l’ARL n’était pas morte. Bien au contraire !

« Avec de la volonté, on arrive à tout… » Une phrase que n’aurait certainement pas reniée le combattant qu’était Richard ! « Ce club, rappela Jessica FOSTIER, à la suite de Rochdi BOUHYA, était une maison pour beaucoup. Richard a toujours dit qu’il fallait s’entraîner, progresser, mais aussi rire. Pour nous, il était un second papa… Nous serons toujours là, sur le tapis, en ta mémoire. »

Transmettre les valeurs inculquées par ce père sportif reste donc le leitmotiv du club roubaisien qui pourrait faire sienne, une devise comme « Fraternité, Respect, Persévérance et Courage ».

Entouré de Casimir SUSKI, Bernard GERARDOT, Pierre BRIEN (excusé), les anciens présidents, Guillaume DELBAR, le maire de Roubaix, et Francis VERCAEMER, Député du Nord, Éric DELBEKE, l’adjoint aux sports de la ville, reparla du Master international qui connut de belles heures, de 1995 à 2014. « Nous ferons tout pour qu’il renaisse de ses cendres », conclut en chœur l’assistance, en guise d’hommage final…

Didier PARSY

Accéder à la galerie photos