Le « Top 14 Rugby Tour », entre pluie du Nord et soleil du Sud. Ou le contraire…

Ce week-end, l’Ovalie faisait escale sur la Grand-Place de Roubaix, à l’ombre de l’hôtel de ville. Entre gonflables géants, car-podium, stands de partenaires, terrain de rugby miniature avec ses poteaux chahutés par un vent bien présent et… le bouclier de Brennus en exhibition, il y en avait forcément pour tous les goûts !

Du soleil malgré une température frisquette pour ouvrir la journée de samedi, puis très vite, des averses pour doucher les plus téméraires adeptes. Bien que l’ouverture nordiste n’ait pas rallié tous les suffrages populaires, l’opération de propagande a tout de même suscité un large succès d’estime, auprès des familles de la ville et les non-initiés, preuve que le rugby a largement voix au chapitre dans nos contrées septentrionales.

Le « Top 14 Rugby Tour », marque déposée, avait ainsi reçu l’appui de son symbole français le plus marquant : le bouclier de Brennus qui sera remis en jeu le 15 juin prochain, sur la pelouse du Stade de France à Saint-Denis ! Si la version 2018 avait vu la victoire du Castres Olympique face au Montpellier Hérault Rugby (29-13), rien ne dit si les deux équipes seront, cette fois, au rendez-vous final !

Si Toulouse et l’ASM Clermont sont actuellement les mieux placés pour se retrouver face à face à la mi-juin, rien ne dit qu’ils seront en lice pour l’ultime rendez-vous, parce que la route est encore longue. Yann Delaigue et Aubin Hueber étaient, ce week-end, les ambassadeurs du rugby français à Roubaix. Ils connaissent parfaitement bien le championnat, pour l’avoir remporté en 1992 avec Toulon (Delaigue et Hueber), mais aussi en 1999 et 2001 pour Delaigue (avec Toulouse). L’étape roubaisienne fut également l’occasion d’assister, en direct sur écran géant, à la rencontre Castres – Toulouse (20-21), point d’orgue de la vingt-troisième journée de championnat. Le Stade Toulousain semble ainsi avoir conforté sa place de leader lors de la phase régulière.

Après Roubaix, la caravane a pris la direction de Saint-Etienne (4 et 5 mai), avant de poursuivre sa route (11 et 12 mai) à Pau. Des « pays » autrement plus marqués par la culture rugby. Il n’empêche que Roubaix n’a pas déçu. L’esprit est là…

Didier PARSY

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